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Les vidéoprojecteurs LCD


Cette technique dérivée des écrans à cristaux liquides (qu’on retrouve dans les montres, les jeux, les écrans, etc.) date du début des années 1990 et n’a cessé d’évoluer. La lumière d’une lampe spéciale à vapeur de métal (ou lampe métal halide) traverse ou se reflète sur trois panneaux LCD correspondant chacun aux trois couleurs fondamentales : rouge, vert, bleu. Les trois images sont ensuite recomposées pour n’en faire plus qu’une, laquelle est alors projetée sur l’écran via un objectif.

On distingue trois technologies : Le « mono-LCD », première technologie accessible pour le grand public (1994), dans laquelle un faisceau lumineux traverse un panneau à cristaux liquides équipé de filtres de couleurs ; sa résolution est divisée par 3 car il faut 3 pixels rouge-vert-bleu du panneau pour afficher 1 pixel à l’écran, cette technique bon marché est abandonnée depuis la fin des années 1990 en raison de ses faibles performances au profit des « tri-LCD », où la lumière de la lampe est décomposée vers trois miroirs dichroïques rouge-vert-bleu puis renvoyée au travers de trois panneaux à cristaux liquides monochromes, alignés avec précision leurs images se recomposent dans un assemblage de prismes avant de traverser l’objectif.

Mono-LCD et tri-LCD sont des appareils dits « transmissifs », la lumière doit traverser le panneau, par conséquent les circuits de commande sont logés entre les pixels ce qui génère une grille opaque visible à l’écran, résolution et luminosité sont donc limitées ; pour contourner le problème certains constructeurs incorporent au panneau des micro-lentilles qui concentrent la lumière sur chacun des pixels ; d’autres ont fait le choix de la technologie du « Tri LCD réflectif ».

Basé sur une architecture proche des classiques tri-lcd, les panneaux LCD réflectifs ou LCOS ont l’aspect de petits miroirs où les circuits de commande de chaque pixel ne se trouvent plus à côté mais derrière chacun d’eux, la grille bien que présente pour isoler chaque pixel reste invisible à l’écran. Résolution et luminosité peuvent être poussées à l’extrême et deviennent applicables pour les salles de cinéma. Leurs noms technologiques diffèrent suivant les constructeurs : LCOS, nom générique (utilisé par EPSON), DILA (JVC), SXRD (SONY)1.

Les avantages du tri-LCD sont la définition, le prix, la luminosité, l’absence de réglages complexes (convergences calées en usine), l’absence de scintillement et de lignage1.

Les inconvénients sont le contraste souvent faible (typiquement de 400:1 à 1 500:1), parfois compensé par un mécanisme qui réduit la lumière de la lampe automatiquement suivant les images et appelé IRIS, le rendu des teintes sombres, les pertes de lumière sur les appareils trop compacts, la rémanence (taux de rafraîchissement faible), la colorimétrie, la pixelisation1. Un quadrillage (l’espace interpixels crée un effet de grille noir) visible de près (sauf sur les LCD réflectifs). Les cristaux liquides ne parviennent pas à bloquer complètement la lumière de la lampe (toujours allumée) sur les parties sombres de l’image, d’où des noirs grisés. Mais ce sont aussi les vidéoprojecteurs les plus répandus.

Les LCOS ont l’avantage de corriger tous ces défauts : contraste de 3 000:1 a 30 000:1, résolution en 2K (HDTV), 4K (broadcast), 8K (expérimental), niveau du noir très bas, puissance lumineuse très élevée pour les machines professionnelles ; taux de rafraîchissement élevé, couleurs réalistes. Ils ont l’inconvénient d’un tarif élevé.

 
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